Avoir accès à la connaissance ne suffit plus à notre époque
Pendant des siècles, avoir accès à la connaissance était un avantage concurrentiel.
Pouvoir construire une bibliothèque avec des milliers d’ouvrages est ce qui permettait de dominer ses opposants, de créer de belles œuvres, de vivre une vie avec plus de recul et de connaissances que la moyenne.
J’en ai encore eu la preuve ce week-end en regardant un biopic sur le grand poète et philosophe italien Leopardi qui en dépit d’une éducation stricte et une santé fragile avait accès à une des plus belles bibliothèques de l’époque chez son père.
Aujourd’hui la connaissance est dans notre poche.
Le problème, c’est qu’il y a en a trop. On est submergé.
Les meilleurs livres, les meilleurs contenus sont noyés dans la masse (et ne sont pas toujours les plus attirants ou les mieux marketés).
L’enjeu pour nous est d’apprendre à bien choisir, capturer et stocker les connaissances les plus pertinentes et utiles dans les domaines qui nous intéressent.
C’est un enjeu majeur, qui ne va faire que de prendre en importance puisque le nombre de contenu disponible va continuer d’augmenter de manière exponentielle, contrairement à notre attention qui elle est finie, limitée et que nous avons déjà atteint la saturation de celle-ci.