Le second cerveau de JCK

Devons-nous (ré)apprendre à vivre ?

Devons-nous (ré)apprendre à vivre ? S’il y a une méta question qui m’obsède depuis des années, c’est celle-ci : Comment vivre ?

Elle nous amène aux questions fondamentales de la philosophie. Que dois-je savoir ? Que dois-je faire de ce savoir ?

Je pense que c’est de cette question existentielle que naquit mon intérêt au lycée pour les biographies et les biopics

J’ai été marqué par les histoires de Jack Kerouac et de la Beat Generation, par le film Into the Wild, par les auteurs Kessel et Gary, par la vie de Gainsbourg, celle de Kobe Bryant, de Magellan et de bien d’autres personnages, artistes, écrivains, entrepreneurs etc.

J’aime creuser, essayer de comprendre pourquoi les gens vivent comme ils le font et comment ils vivent au quotidien.

Un livre comme Daily Rituals a été un de mes livres de chevet pendant un certain temps pour comprendre le fonctionnement des grands artistes, scientifiques et écrivains de ces derniers siècles.

Mais mon intérêt va au-delà des personnalités célèbres ou hors du commun, j’essaye aussi de comprendre ce qui fait une bonne vie, sans nécesserairement révolution sa discipline ou changer le monde.

Qu’est ce qu’une bonne vie '“ordinaire” ?

Apprendre à vivre et y parvenir, n’est ce pas déjà quelque chose d’extraordinaire ?

Après tout, on est nombreux à souhaiter apprendre une multitude de compétences, à vouloir s’informer pour réaliser nos projets, développer un réseau et un ensemble de savoir pour faire avancer nos carrières ou désireux d’en savoir plus pour une multitude de raisons.

Nous développons en parralèle des identités que nous lions à des fonctions professionnelles et sociales.

Nous avons de multiples casquettes, nous essayons de faire de notre mieux pour les porter avec confiance.

Mais parfois, nous oublions, peut-être l’identité la plus importante que nous devons porter, celle qui est la plus naturelle et donc que nous ne pensons pas à “travailler” , celle qui semble acquis et ne nécessiter aucune attention.

Je parle de notre fonction, de notre premier métier, peux être notre seul vrai métier : celui de vivre, d’apprendre à vivre.

Montaigne disait « Mon métier et mon art, c’est vivre »

Mais qu’est-ce que vivre ? Qu’est-ce qu’une bonne vie ? Est-ce un état ou une destination ? Qu’est-ce qu’une vie qui vaut la peine d’être vécue ?

C’est une question qui n’a pas de réponses définitives, absolues, mais qui à mon sens, mérite plus d’attention que celle qu’on lui prête dans notre société.

Apprendre à vivre, c’est être capable de se transformer, de se perfectionner moralement en tant qu’individu, à devenir un citoyen plus responsable.

C’est être capable de trouver sa place dans le monde, à s’élever tout en sortant de soi.

#philosophie #vie intentionnelle